Mon mari est mort et il est revenu à la vie.
J’ai le goût d’aborder un sujet qui me tient à cœur; la mort. Car mon mari est mort et il est revenu à la vie.
Il me tient à cœur, car je constate que beaucoup de personnes en ont peur.
L’inéluctable mort… Mon mari est mort et est revenu à la vie!
Or je sais maintenant que chacun d’entre nous possède une date de péremption d’étampée sur le front, c’est juste qu’on ne la connaît pas.
Mais aussi, depuis longtemps je suis fasciné par la mort. J’ai fait des lectures, j’ai écouté des vidéos, mais c’est vraiment depuis que j’ai découvert mon don de communication avec l’au-delà que j’ai la conviction qu’il y a une vie après la mort.
Mais toute réflexion faite, la mort n’est pas une finalité en soi.
La seule justice pour moi qui existe sur le plan de la terre est que nous naissons et nous mourrons tous un jour. On entre par la même porte (naissance) et on sort par la même (mort).
Le corps meurt certes, mais l’âme s’envole vers d’autres dimensions.
Mais encore, pour moi comprendre la mort aide à mieux accepter la vie et fais en sorte que je peux davantage la savourer pleinement sans avoir cette peur de ce qu’est la mort.
Non seulement comme infirmière j’ai côtoyé la mort par des témoignages de clients que j’ai eus et qui étaient mourants. Mais aussi par des accompagnements de gens près de moi que j’ai accompagnés dans la mort.
L’arrêt cardiaque.
En 2017, mon mari a fait un arrêt cardiaque et est tombé « raide mort », comme l’expression et oui!
Depuis quelques mois il ressentait des malaises physiques s’apparentant à des problèmes cardiaques. Il a passé plusieurs examens et rien ne laisser présager qu’il avait des problèmes cardiaques. Au début des symptômes nous habitions au bas Saint-Laurent dans une municipalité à 60 minutes d’un hôpital. En 2017 nous sommes déménagés dans la région de Saint-Georges de Beauce.
Je me rappellerais toute ma vie…
Mon mari a passé un examen au nucléaire un jeudi et on lui a dit que tout était OK pour son cœur. Il est donc parti le lendemain matin le vendredi pour aller à la pêche avec son ami dans le bas Saint-Laurent. Il est parti à 7h30 le matin. Il n’était pas comme d’habitude plus inquiet, il me demandait à quelques reprises. « M’aimes-tu ». Il m’a embrassé 2 fois avant de partir rejoindre son ami près de Québec. Sur le coup, je n’ai pas porté attention à ces signes.
À 9h30, je reçois un appel d’un policier qui me dit que mon mari venait d’être transféré à l’hôpital Laval à Québec. En raccrochant le téléphone, je me dépêche à me préparer pour me rendre là-bas et l’ami de mon mari qui partait à la pêche avec lui me téléphone et me dit : » Carole Alain a fait un arrêt cardiaque, il est tombé raide mort au sol. Francine lui a fait le massage cardiaque, le policier est arrivé rapidement et a pris le relais jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. »
OUF! C’est tout un choc entendre ça.
Les ambulanciers ont dû « défibriller » mon mari par 3 fois avant qu’il revienne. Les ambulanciers l’ont amené à l’hôpital où ils ont dû lui installer 3 tuteurs dans les artères du cœur.
Mon mari a été sauvé, car il y a eu les bonnes personnes au bon moment au bon endroit.
S’il était parti à la pêche ou si nous étions restés dans le village où on habitait dans le bas Saint-Laurent, c’est certain qu’il serait mort aujourd’hui.
Connais-tu ta date de péremption?
Quand je dis que nous avons tous une date de péremption, c’est un peu ça que je veux dire. On ne sait jamais quand ce sera notre tour de faire la traversée ni comment on la fera.
Néanmoins, les cardiologues ont estimé que mon mari a été mort pendant 7 minutes. Pour eux, il est un peu comme un miracle, car il n’a aucune séquelle de cet épisode. Comment expliquer ça?
Mais encore, tout ne s’explique pas dans la vie, car il y a plus grand que nous.
Mon mari qui est mort et est revenu à la vie, à son retour à la conscience avait beaucoup de douleur. Il a eu 3 côtes de cassées pendant les massages, mais il a toujours dit qu’il se sentait très bien quand il était mort.
Il n’a ressenti aucune souffrance, qu’un bien-être indescriptible. Il a vu sa mère et son père qui sont décédés depuis plusieurs années et beaucoup de gens dans la salle de choc. Pourtant dans une salle de choc il n’y a pas plus de 6 personnes, mais lui il en a vu une vingtaine.
Quelles étaient ces présences?
Moi j’ai ma petite idée!
La mort n’est pas une finalité.
Aujourd’hui, il porte la conviction qu’il n’y a rien là mourir. C’est comme ça qu’il l’explique.
Il n’a plus peur de la mort.
Sur le coup, il n’a pas réalisé la chance qu’il a eue de « revenir », mais maintenant il le sait et il a beaucoup changé.
Alors, pourquoi s’en faire avec hier ou demain?
Pourquoi être dans les peurs qui nous paralysent et nous font passer à côté de belles expériences?
De toute façon, nous allons tous faire la traversée un jour c’est juste qu’on n’en connaît pas la date.
Pour ma part, ça fait déjà plusieurs années que je vis le moment présent. J’utilise le passé pour m’élever et le futur je le crée au lieu de l’appréhender.
Je fais le choix de ne plus laisser les peurs, l’appréhension m’empêcher de vivre ma vie.
Je n’ai aucunement peur de la mort, car je sais que ce n’est pas une finalité en soi.
Je suis convaincu que de l’autre côté je serais accueilli avec amour inconditionnel et je poursuivrais mon cheminement d’âme sans mon véhicule terrestre qui est mon corps.
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